sam, 06/26/2010 - 18:59
...et le top des flops
Par Xavier Chemisseur
GREEN : Sa boulette a fait le tour du monde pas besoin d’en dire plus. Il y a deux traditions de gardiens en Angleterre : celle des Shilton et celle des Calamity James. Devinez qui a remplacé James contre les états Unis ? Voilà Green, tendance clown triste…
CHA DU RI : Si son père est considéré comme le joueur asiatique du siècle, Cha Du Ri ne sera pas le défenseur de l’année. Sa faute en pleine surface sur Obafemi Martins face au Nigéria a failli coûter la qualification de son équipe, la Corée du Sud, pour le deuxième tour. Le PSG a dû se renseigner….
GALLAS : Là, on va pas pouvoir dire que je suis chauvin ! Avouez que Gallas mérite sa place, non ? Le seul défenseur (avec Sammy Traoré) capable de faire déjouer tous les défenseurs qu’on lui adjoint. Kolo Touré, Senderos, Escudé ou Mexes s’en souviennent… Tellement solidaire que quand le danger arrive, il recule. C’est l’anti-Blanc par excellence. Il exige de jouer à droite depuis deux ans avec le bonheur que l’on connaît. Squillacci en une rencontre a fait mieux que lui en deux ans. Il méritait sa place dans le bus et de tirer le rideau…
ABIDAL : Il fut un temps où Abidal avait sa place en défense. C’était au poste de latéral gauche. Ses erreurs d’inattention ne se payaient pas cash. Sa pointe de vitesse était toujours là pour sauver les meubles. Le cas échéant un défenseur central mettait la semelle et hop on était sauvé. Le problème, c’est qu’aujourd’hui Abidal court moins vite ... Et que le défenseur central, c’est lui… Vite, Adil Rami !!!
ASSOU EKOTO : Plus ou moins responsable sur deux buts danois, il est le membre d’un collectif qui a sombré. Le Cameroun a une nouvelle fois déçu. La défense trop inexpérimentée n’a pas apporté les gages espérés. Une nouvelle fois, on retiendra des Lions indomptables les petites phrases des uns et des autres. Heureusement pour Benoît…
RIBERY : Quelle est la place de Ribéry ? A gauche ? A droite ? Au centre, derrière les attaquants ? Pour être honnête, comme Gallas ou Abidal, il avait surtout sa place dans le bus et les rideaux tirés. Tenter de faire la différence tout seul,ça peut marcher quand on a Zidane comme grand-frère sur le terrain. Sinon le numéro de soliste se termine le nez dans le gazon. On attendait de lui du mouvement de la vista et de la percussion. Emouvant sur le plateau de Téléfoot ; Touché par l’affaire Zahia... A revoir sous le maillot bleu peut-être mais s’il arrête de copier Cristiano Ronaldo… Le talent ça se respecte !
DE ROSSI : Encore un Italien ? Ben oui… Et encore, si le football se jouait à 15, ils seraient plus nombreux. De Rossi promet depuis des années, un jour, il faudra tenir les promesses. En l’absence de Pirlo, il n’a pas eu l’intelligence d’élever le niveau et s’est laisser aller. Un Anelka du milieu de terrain mais qui dézone moins…
DI NATALE : Difficile de faire ressortir un Italien de ce bourbier. Si Montolivo a surnagé, Camoranesi, De Rossi ,eux, ont sombré. On retire Pirlo à cette équipe et on pleure… Di Natale est un beau joueur dans le Calcio mais il a, dans ce groupe F, totalement pris l’eau… Comme l’Italie, comme Lippi, comme les Bleus… Il retourne à Udine comme il est arrivé : par la petite porte…
ANELKA : Allez, en attaque on met Anelka… Celui qui a toujours été recalé en équipe de France à la veille d’une coupe du monde (98, 2002, 2006) a remercié Domenech de l’avoir sélectionné à sa façon… A la clef une jolie citation dans le journal L’Equipe (la seule manière sans doute de faire la Une sur cette coupe du monde) et une prouesse : ne jamais avoir apporté la moindre solution aux Bleus devant. A force de dézoner, Anelka a fini par se perdre ou se cacher. Guivarch, au moins, courait et ne fuyait pas ses responsabilités. Le non-respect des tactiques d’Anelka fait qu’on ne peut même pas s’en prendre à Domenech. Il est parti en premier mais on ne pouvait pas renvoyer la moitié de l’équipe. Pour une fois, ça n’est pas le coach qui saute (il avait déjà sauté, non ?) Il a prolongé à Chelsea car trop cher et trop jeune pour retourner au PSG…
GHEZZAL : Sa trajectoire de CFA en Série A est hors du commun. Pour le reste, on est loin du compte… Il ya eu la main de Thierry Henry contre l’Irlande, celle de Ghezzal contre la Slovénie a permis à l’Algérie de revenir immédiatement sur terre. Comme le dit Zidane, il manque aux Fennecs un petit truc devant. On appelle ça des pieds…
Sur le banc :
CHAOUCHI : Capable du meilleur comme en barrages contre l’Egypte... Et et du pire. Comme en Coupe du monde ... Et peut-être un jour au PSG, qui aurait un temps manifesté son intérêt.
HENRY : Normal, le banc, Thierry Henry l'a beaucoup fréquenté… Le meilleur attaquant de l’histoire des Bleus s’est senti délaissé et c’est la seule info à retenir de son interview chez Michel Denisot. Certes mais les Bleus avaient besoin d’un grand-frère et le remplaçant du Barça a refusé de grandir et d’aider ses coéquipiers à grandir avec lui. La Coupe du monde de trop.
MANSOURI : Comme Henry, c’est un monument dans son pays. Une dizaine d’années désormais qu’il préside aux destinée des Fennecs. Pour leur retour en Coupe du monde les Algériens ont choisi de se passer du milieu de terrain de Lorient. Un crime de lèse-majesté. Il ne jouera pas la Coupe du monde mais il a contribué à aider son pays à réintégrer le gotha mondial.
Simon POULSEN : Comme les Bleus, les Danois avaient élu domicile à Knysna mais contrairement aux hommes de Domenech les hommes de Morten Olsen avaient fait le choix du jeu et de l’ouverture. Le 14 juin, face aux Pays-Bas, Simon est dans l’embarras et marque contre son camp en disputant à Agger le même ballon. Les Pays Bas s’imposent 2-0. Ça aurait pu être pire car Poulsen sauve à plusieurs reprises son équipe du naufrage mais l’image a fait le tour du monde. Il devrait rester à Alkmaar, à moins qu’au PSG…
IAQUINTA : Parce que c’est sur le banc que les joueurs de la Juve feraient le moins de mal à la Nazionale sur cette coupe du monde… Cannavaro et Chiellini ne doivent leur absence de ce "onze idéal" qu’à la présence d’Abidal et de Gallas (un temps approché par la Juve justement…). L’attaque italienne n’a joué que dix minutes en trois matches, c’est déjà ça de pris par rapport aux Bleus ! Mais c’est trop peu pour pouvoir prétendre à autre chose qu’un retour chahuté à Rome. Sous Lippi, Pazzini, Gilardino ou Quagliarella ont joué la peur au ventre. Iaquinta aussi mais comment peut-on laisser Balotelli à la maison ? Quand le génie est au coin de la rue, on n’appelle pas Iaquinta…
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